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L'ERE DE L'AVIATION Premières tentatives de vols transpolaires Après l'échec de sa tentative de laisser son navire le Maud dériver dans l'océan Glacial Arctique et un hivernage de plus de deux ans, il obtient le soutien financier du Parlement et une nouvelle fois celui de Nansen. De plus en plus convaincu que les airs seront sa nouvelle route, il se rend accompagné d'un pilote norvégien expérimenté, le lieutenant Oscar Omdal à New York en mars 1922. Ils y rencontrent des responsables d'usines aéronautiques et Amundsen prend la décision d'acquérir un Junkers pour sa grande autonomie de vol : cet avion détenant un record de 27 heures de vol sans se poser. Lors d'une de ses différentes rencontres, le Président de la Curtis Aeroplane Compagny lui offre un Oriole Curtis, avion de plus faible autonomie mais permettant des vols de reconnaissance. La première étape de son projet le conduit avec les deux avions à Seattle ou le Maud a subi une réfection de sa coque et de son intérieur et se voit muni d'une TSF. Sur le parcours, Amundsen accompagné de quatre passagers et du pilote Omdal, se trouve obligé d'atterrir en catastrophe suite à une panne du monomoteur du Junkers Elisabeth, dans les champs de la ville de Marion en Pennsylvanie. S'il n'y a pas de perte humaine, l'avion lui est détruit. Il ne reste plus qu'à l'équipage à rejoindre Seattle par train et à se faire livrer un nouveau Junkers qui sera baptisé Elisabeth II. Le Curtis arrive par train avec son futur pilote, un américain d'origine norvégienne, dénommé Odd Dahl. Le 3 juin 1922 le Maud fait route vers le détroit de Béring. C'est à Wainwright que les avions sont débarqués début août et un nouvel hivernage s'annonce.
Amundsen en profite pour faire une nouvelle recrue : le lieutenant Leif Dietriechson. Malgré les préparations et la maîtrise d'Omdal, les premiers essais d'atterrissage sur la neige sont catastrophiques et il est urgent de trouver de nouvelles pièces de rechange pour réparer les dégâts occasionnés. Tandis que Amundsen prépare avec beaucoup de difficultés
son vol polaire, un Danois nommé Haakon Hammer lui laisse espérer
un partenariat fructueux. Lors de leur première rencontre à
Seattle, Hammer qui exerce en tant que courtier dans l'état de
Washington, se propose de procurer un hydravion et de financer la prochaine
expédition en faisant éditer des cartes postales de petites
tailles sur du papier léger. Elles seraient transportées
au-dessus de l'Océan Arctique et vendues à bon prix. ![]() Roald Amundsen, de retour à Christiana à l'automne 1923, persuade le gouvernement norvégien d'émettre un timbre événementiel pour affranchir ces cartes postales sur le thème de sa prochaine expédition et de son vol polaire. Le responsable des postes, très intéressé, propose à Amundsen d'acheter la totalité de l'émission et ainsi de pouvoir en tirer une plus-value à la revente. Mais il s'avère vite que Hammer est un mythomane et peut-être même un escroc. Amundsen annonce alors publiquement qu'il rompt toute collaboration et provoque la fuite de son étrange ami au Japon. Amundsen ne sort pas indemne de cette série de malchances. Il lui faut retrouver la confiance de ses amis, et alors qu'il s'emploie à redonner un sens à ses projets un homme le contacte. Il s'agit de Lincoln Ellsworth, un fils d'industriel américain passionné par les succès d'Amundsen.
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