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Vitus Béring
La côte arctique |
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Plusieurs groupes furent constitués, tous autonomes mais devant
répondre au Commandeur.
Trois expéditions devront se rendre sur la côte arctique
en descendant le cours des fleuves, parfois sur des bateaux inappropriés
commandés par des officiers dégradés. Arrivés
à l'océan, ils devaient rejoindre des points très
précis, l'ensemble des explorations devaient permettre de cartographier
l'intégralité de la côte sibérienne.
Froid, tempête, mauvais matériels et mauvaises relations
avec les habitants de ces régions, auront raison de l'acharnement
de ces hommes, seuls restent sur les cartes des noms comme le cap Chélyuskin,
le point le plus nordique d'Eurasie, la mer de Laptev, la baie Marie Prontchichtchev,
autant de personnages dont l'histoire s'est diluée dans l'immensité
sibérienne.
Une autre offensive commandée par le danois Spanberg, vieux compagnon
de Béring s'élança à destination du Japon
et des îles Kuriles pour explorer la Terre de Yeso plus connue maintenant
sous l'appellation d'île d'Hokkaïdo. Il prit contact avec la
société féodale japonaise et les Aïnu, aborigènes
habitant à cette époque l'ensemble des îles comprises
entre le cap Lopatka au sud du Kamtchatka et l'île d'Hokkaïdo.
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