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LE BALLON

Construit à Paris par le fabricant français Henri Lachambre, il était à l’origine de forme sphérique puis fut élargi en sa partie médiane, par le renfort de deux bandes pendant l’hiver 1896-1897. Légèrement ovale, sa capacité était de 4.800 mètres cubes. Un jeu de trois soupapes (deux latérales et une à la base) permettait l’évacuation du gaz à l’atterrissage qui était renforcée par un panneau de déchirure. L’absence de soupape dans sa partie supérieure le différenciait des autres ballons. Le filet, fabriqué en chanvre était imperméabilisé par un enduit de vaseline paraffinée, et se terminait par 48 cordes qui s’attachaient au cercle de charge. Une calotte de soie, fixée au sommet du ballon, protégeait les nœuds des mailles de l’accumulation de la neige et du givre.


L'atelier de confection Lachambre, fabricant du ballon.

La nacelle faite d’osier et de rotin était cylindrique et recouverte d’une bâche. Une trappe donnait accès à l’intérieur de la nacelle où se trouvaient trois couchettes ainsi que les accessoires utiles à l’expédition. On pouvait accéder de la nacelle au cercle de charge grâce à une échelle de corde. Celui-ci était équipé de nombreuses poches, contenant, pour la plupart, des vivres.


Schéma du ballon.
Origine : Le drame de l'expédition Andrée-Edition Plon 1931.

Le ballon était équipé de 3 guideropes, tous de longueurs différentes (totalisant 630 mètres et pesant 535 kg en l’air, plus 370 m et 315 kg traînant sur le sol) et de 8 câbles de délestage (de 70 m de long d’un total de 400 kg). Les guideropes étaient utiles à l’équilibrage et à la direction du ballon, et les câbles de délestage permettaient de maintenir l’aérostat à une hauteur constante. A 30 mètres de l’extrémité des guideropes, la corde avait été détordue pour lui permettre de rompre en cas d’accrochage au sol.

L’aérostat était muni de trois voiles (une médiane et deux latérales) d’une surface de 86 m², de deux ancres et trois grappins pesant de 6 à 12 kg et de sacs de sable représentant 345 kg de lest.

Un chargement de 767 kg de vivres, complété par des vivres de réserve, permettait à l’expédition de subsister pendant 6 mois. Un réchaud à alcool, accroché à 8 mètres au-dessous de la nacelle, permettait la cuisson des aliments. Des messages devaient être envoyés par pigeons voyageurs et par des bouées (onze petites de 2,1 kg et une grosse prévue pour être jetée au-dessus du pôle). Trois traîneaux, un bateau et quantité d’appareils scientifiques utiles à la mission avaient également été chargés à bord du ballon.


L'Oern ( L'aigle ).

L'Oern avec ses guideropes traînants.



Notre dossier en détail : Les coupures de presse de l'explorateur Andrée :
Salomon-Auguste Andrée (1854–1897)  
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La préparation du voyage polaire Un ballon au Pôle Nord
Le ballon L'explorateur Andrée
L’envol de l’Oern La découverte de restes de l'expédition Andrée
La longue marche sur la glace  
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