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Le professeur Jean Malaurie
Mission de recherche géomorphologique dans le nord-ouest du Groenland

Terre d'Ingelfield, avril 1951. Jean Malaurie, assis sur son traîneau, s'interroge sur les problèmes géomorphologiques et cartographiques compliqués. Plage surélevée : l'étudie depuis deux jours.
Terre d'Ingelfield, avril 1951.
© Jean Malaurie


Jean Malaurie a levé la carte géomorphologique et topographique au 1 : 100 000 en 5 feuilles, en avril, mai, juin 1951 sur la côte nord-ouest du Groenland, de 300 km de côtes sur 3 km d'hinterleand, de la terre d'Ingelfield et de la terre de Washington, côte sud, avec un relevé complet de la toponymie inuit inconnue et l'addition, avec l'autorisation du gouvernement danois, de 11 noms nouveaux. Cette carte, qui s'attache, grâce aux photographies aériennes danoises en 1948, à fixer la couverture nivale en un temps donné de l'état des glaces dans le basin de Kane, et jusqu'aux abords du chenal Kennedy, a été publiée sous l'égide de l'École des Hautes Études en Sciences Humaines en deux feuilles (80 x 30 cm) au 1 200 000 et en 4 couleurs par l'Imprimerie Nationale.

Elle figure dans Thèmes de recherche géomorphologique dans le nord-ouest du Groenland (1962, Paris, CNRS) avec une note particulière p. 453-454 (CNRS, Paris, 1968) Les originaux avaient été présentés par Emmanuel de Margerie à l'Académie des Sciences (Paris) en juin 1953 (tome 236, pp. 2383-2395).

Levé de carte

" L'anthropogéographie : la méthode que j'ai suivie
D'abord commencer par la carte.

Penser en cheminant. " L'écriture met l'esprit en effervescence… Il arrive souvent que des phrases encore non fixées, restées dans l'esprit à l'état de rumination, se mettent en place d'elles-mêmes au rythme de la [marche], y trouvent leur assise et leur équilibre ¹" .
J'ai dit qu'on pensait avec les mains, mais on pense aussi avec les pieds, chaussés de kamiks à double peau, la botte extérieure étant en cuir de phoque et la peau intérieure étant de chien (souvent), ou de lièvre; et entre les deux semelles de la paille de graminées séchées ; la semelle extérieure était cousue sans attache, selon la technique du mocassin ; la plante des pieds épouse ainsi la moindre aspérité de la banquise et de la toundra.

J'ai alors beaucoup appris en accompagnant les Inuit à la chasse : près de 5 000 kilomètres à pied, en traîneau à chiens, en baïdare ou oumiak (inupiat) ou angyak (yupik) en peau de morse, au cours de mes trente et une missions. J'ai fait mes classes, les étés et automnes 1948 et 1949, en cartographiant en détail, au 1 : 25 000e, la petite montagne crétacée éocène de Skansen au sud de l'île de Disko/Augmarutissat au 69°N. (Thèmes de recherche géomorphologique dans le nord-ouest du Groenland, 1962, Paris, CNRS).

J'étudiais alors les régimes hydrologiques des torrents qui ravinaient cette petite montagne sablo-gréseuse et j'analysais la densité des taux de ravinement, compte tenu du manteau végétal dont je relevais, vallée après vallée, les configurations sur les pentes, variant selon les expositions et les profils ; je mesurais les pulsations de la terre sous les influences contraires de l'exposition au soleil et de la couche gelée permanente sur 500 mètres de profondeur ; j'auscultais la respiration de ce derme fragile qui dégèle sur un à deux mètres selon les textures argileuses, sableuses et la répartition du couvert végétal que je cartographiais en conséquence ; " ... les pas glissent sur la roche gelée, mes mains nues malaxent des grèses argileuses ; je respire l'air glacé pour apprécier les sources d'humidité qui proviennent des secteurs crevassés où se regroupent des colonies de phoques. J'écoute les métaphores chamaniques alliant le minéral, la toundra, la glace, l'animal, le vent, le cosmos ; j'accompagne en pensée les humains, mutés en araignée, oiseau, phoque, loup, ours, lors de leurs grands voyages périlleux dans l'au-delà, à l'écoute des morts.

Carte géomorphologique Terre de Washington et Terre d'Ingelfield,
publiée en avril 1962 par l'Imprimerie Nationale, en deux feuilles couleurs, 80cmx30cm
 
Les compagnons de Jean Malaurie
« Juillet 1950, Thulé-Uummannaq. Après 23 jours de navigation, arrivée de Jean Malaurie. « La première expédition géographique française 1950-1951 » commence. Assis face à la baie de l'Etoile Polaire, le vieil Uutaaq (73 ans), vainqueur du « pôle » avec R.E. Peary en avril 1909 (à gauche) et Inukitsupaluk, célèbre explorateur inuit (60 ans), compagnon de Peary, de Knud Rasmussen (seconde expédition tragique de Thulé, 1917) et de Lauge Koch (Jubilaeum Ekspedition, 1922-23).
Le jeune étudiant de la Sorbonne encadré par ses maîtres Inuit, à l'enseignement silencieux. »

© Jean Malaurie
Malaurie, Kutsikitoq et Qaaqutsiaq : « 3 juin 1951, fjord Alexandra, terre d'Ellesmere. en regardant cette photographie, ma reconnaissance grandit encore pour ces quatre compagnons ; à l'extrême gauche, Qaaqutsiaq ; à l'extrême droite, c'est-à-dire à ma gauche, Kutsikitsoq.

C'est Patdloq qui a pris la photographie, aidée de Naduk. Par modestie, elle n'a pas voulu être la seule femme sur cette photo de groupe. Le risque d'être coupé du Groenland sur cette île déserte par la banquise dérivante nous préoccupe ; mais nul n'en parle.
Ils n'ont pas hésité à aller de l'avant avec moi. La vie prend un sens dans le risque partagé. Nos relations étaient subtiles, soudées au fil des épreuves par une estime réciproque. Si c'était moi qui prenais les décisions, elles étaient le reflet de ce que nous vivions en commun depuis des mois et de ce qu'ils m'apprenaient : la solidarité. Géographe, je suis à la recherche d'un lieu intérieur. Mes pensées étaient structurées selon un ordre sacré. Oui, je le confesse, c'est là que j'ai abordé les rives de mon identité profonde. »



© Jean Malaurie

L'Appel du Nord, p.128-129

L'œil armé par la carte

En avril, mai, juin 1951, j'ai systématiquement dressé la carte de la côte sur 300 kilomètres de front et sur 3 à 4 kilomètres d'hinterland : toundras peu connues d'Inglefield et de Washington (79°N-80°N).

Dresser une carte, c'est prendre une planchette, chercher les angles, remonter en traîneau de la banquise sur le plateau, thalweg après thalweg, de grands torrents aux filets d'eau gelée. Ordonner le paysage, en déceler les lignes de force, les structures : les droites, les courbes, les volumes, puis assurer les relevés altimétriques aux sommets les plus élevés au prix de marches répétées, " refaisant ", chaque jour, le point zéro sur la banquise au niveau de la mer et deux fois par 24h si la pression est instable en cette saison intermédiaire d'avril-mai.

 
< Les avant-pays pré-cambriens de Qavdlunâlik et de Qeqertâraq. En arrière-plan, l'inlandsis sans moraine. A l'extrême gauche, le haut-plateau du cap Hatherton. Le camp était installé sur la petite île de Qeqertâraq. C'est là même qu'en mars-avril 1951, j'ai passé une semaine, seul, dans une iglou de neige, pour entraîner l'expédition qui était en péril, faute de nourriture suffisante pour les chiens.
 
Rensselaer Bugt ou baie d'Aungnartoq : la baie et la vallée qui s'élève à 6 km à 270 m, à 10 km à plus de 600 m. La couverture sédimentaire cambrienne a été, sur la plus grande étendue de la vallée, dégagée. On examinera les coupes géologiques publiées en fig. N et M sur la Feuille Sud de la carte au 1 : 200 000 encartée à la fin du volume. >
© Jean Malaurie
 

L'Esquimau qui m'accompagne se met face au vent dominant, pour me protéger.
Il a taillé les crayons, placé le papier millimétré sur la table portative en le fixant avec des pinces, et je procède rapidement, mains nues, aux relevés d'angles, ébauchant des esquisses de grands ensembles et perspectives. Oui, c'est un travail considérable ².
En songeant à ces années déjà anciennes, ma mémoire s'affine. Et je retrouve ma joie intérieure lorsque je parcourais à grands pas ces immenses étendues. Première impression : une liberté d'être absolue ; puis regardant panoramiquement l'horizon, je suis frappé par l'aridité. La neige ne couvrait le sol que de places en places, le constellant de taches lumineuses ; ce désert est sec; 40 millimètres d'eau sous forme nivale en partie sublimée ³ en mars-avril ou dégagée vers la banquise par le vent anticyclonique de novembre-janvier du grand glacier ou inlandsis. Sur les versants, à certaines expositions, des congères se maintenaient, en effet, lors de mon passage début avril 1951, à l'abri du vent et des rayons du soleil, tout comme dans les creux. Je les cartographiais un à un et affinerai mon travail avec les photographies aériennes danoises, obliques, datant d'avril 1948 et transmises très obligeamment par l'Institut géodésique de Copenhague, quatre mois après l'expédition, après mon retour en Europe. À chaque unité de paysage que j'identifiais comme tel, je gagnais rapidement les hauteurs : 100 mètres à 200 mètres et je regardais avec une extrême attention de géographe ces vastes étendues, cherchant à en décoder l'architecture tectonique.

   
< Sites de la neige sur le littoral nord du fjord de Robertson (abords d'Idgluluarssuit). mars 1951, 20 mai 1951, 10 juin 1951).

Versant précambrien du Nord-Ouest du Groenland, aux abords de Siorapaluk. Fjord de Robertson qui a été la base d'hivernage de Jean Malaurie en 1950-1951 >

© Jean Malaurie
 
 

Des millions d'années se déployaient ainsi sous mes yeux ; selon la méthode géomorphologique (faciès de coupe, fossile), plusieurs grilles de lecture se proposaient, les pénéplaines et les géosystèmes s'imbriquant. A la recherche d'indices convaincants, je cherchais des symétries et surtout des anomalies consécutives à des équilibres successifs, effets de climats contrastés depuis les mers cambriennes (570 millions d'années) et se traduisant par des forces abrasives selon des logiques parfois contraires. Je brossais ainsi des millions d'années et des cycles de pénéplanation, de submersion, d'englaciation, dans les dernières quatre millions d'années du quaternaire. Telle est la dialectique géomorphologique.

Décoder ces grilles, lire cette face de la terre en repérant les moindres rides, mais aussi les crevasses et à la faveur d'arrachements de terrain, déceler les emboîtements de pénéplaine, ce que, dans notre discours de géomorphologue, nous appelons des cycles, tel est l'étape initiale du regard géographique. Premier géomorphologue dans le Nord du Groenland, je m'attarde devant les témoins que sont les fronts altiers de cuestas et les abrupts de falaise ; je recherche les éboulis les plus cohérents ; leurs vastes cônes se déploient au pied des à pics, expriment volumétriquement la force d'érosion d'une période donnée : celle qui me retient dans mon souci de calculer la vitesse d'érosion, dans un temps donné, mesurable. Le post-glaciaire au pléistocène récent, se traduit pendant les 8 000 dernières années, par 16 000 passages gel-dégel et dégel-gel, sans compter les passages incessants diurnes durant la saison printanière et estivale de huit semaines. Les enchaînements géomorphologiques ont leur logique.

 
< La montagne de Skansen vue en perspective : les neuf stations d'observation de l'enneigement (1949-1950)

Evolution du talus sableux au pied de dykes (Skansen). >


© Jean Malaurie
 
 

Les faciès cryergiques, torrentiels, les coupes de terrain franches et vigoureuses, permettent de donner une cohérence au raisonnement. Devant ces immensités majestueuses, je perçois dans un silence glacé assez effrayant, des dizaines d'indices - certains contradictoires - que je reconstitue dans ma pensée et se présente comme un puzzle afin de restituer une longue histoire qui s'achève par ces formes ultimes.

Je ressens devant un tel paysage, ce que Julien Gracq - lui aussi élève de de Martonne quelques quinze années plus tôt-, appelle un " fondu-enchaîné ", un " paysage graduel " un " paysage-histoire " un " sens " des harmoniques,… " expression de " relations internes " dans une " projection du temps dans l'espace " &sup4.

Les premières semaines très froides - de - 40 à - 30° - de début avril sont derrière moi. Mû d'une nouvelle ardeur chaque matin de ce mois de mai où le soleil est plus chaud, (température de - 20 à - 15°) je cherche le détail précis à faire figurer sur la carte qui, au fil des jours, n'est plus seulement topographique mais géomorphologique et je m'attache à chaque expression des agents cryergiques sur les versants de thalweg et le front littoral; je repère les sites cryergiques privilégiés : gneiss schisteux, calcaire en plaquettes cisaillées par des gels répétitifs ; dans les secteurs tabulaires, granitiques ou gneissiques, le socle de la pénéplaine algonkienne précambrienne s'impose dans sa majesté, son " immortalité " de 500 millions d'années.

Noter, noter ; je relève les altitudes, prends des angles, positionne toutes ces observations sur mon esquisse de carte levée au 1 :100 000, tout en marchant avec la volonté de carroyer le secteur. Mon compagnon esquimau, lui, à 3 kilomètres à l'ouest en contrebas sur la banquise, progresse sur son traîneau à chiens tout en me suivant de l'œil de la banquise littorale, afin que je puisse à l'issue de mon exploration, le rejoindre. Alors, sur la banquise, assis sur le traîneau, comme deux frères, nous nous restaurons ensemble d'une tasse de thé chaud ou d'une côte de phoque gelé et je remonte seul sur le plateau pour continuer le levé cartographique. Au fil des heures, puis des jours et des semaines, le paysage devient un organisme vivant, avec ses grands torrents gelés, ses corniches de plateaux, ses plages et éboulis détritiques déployées sur la banquise. Fin mai, onze unités topographiques auront été cartographiés en Terre d'Inglefield et sur la côte sud de la Terre de Washington.

 
Terre d'Inglefield (entre cap Russel et cap Frederic VII). Falaise et éboulis calcaro-gréseux. >
< Plateaux du cap Hatherton, de Cairn Point et du cap Inglefield. Versants, carte des neiges et taux d'enneigement : 1 : 100 000 (18 juillet 1949).


© Jean Malaurie
 

Le soir venu, nous nous retrouvons au bivouac tous les cinq, partenaires de cette expédition de trois mois -Kutsikitsoq et sa femme Natuk, Qaaqqutsiak et sa femme Patdloq- sous la tente, ou l'iglou. Qaaqqutsiak, cette semaine, chasse, pour nous quatre et les 42 chiens, le phoque; Kutsikitsoq, lui, m'accompagne pour ma mission cartographique. Je changerai de partenaire la semaine suivante, ainsi, l'égalité des rapports qui leur est si chère sera-t-elle respectée et, tout en surveillant mieux l'unité fragile de notre groupe de cinq (quatre hommes/femmes Inuit + un Blanc - c'est moi-), je peux varier mes entretiens.
Au dehors, les quarante-deux chiens grognent et, à des temps irréguliers, lancent en meute, leurs cris agonistiques vers la lune. Nous sommes serrés l'un contre l'autre dans la grande tente unique de l'expédition, de couleur ocre. Mes compagnons -les hommes- de leurs doigts, suivent sur le papier millimétré de cette première esquisse de carte, les contours des courbes hypsométriques ; ils regardent avec intérêt et une certaine admiration les ombrés des arrachés de falaises que le feutre de mon crayon tente de faire surgir.

La carte a un pouvoir chamanique
Représenter Nuna, la toundra, ici-même et à plat, sur un papier et en relief, relève de la magie. Impressionnés, ils se taisent d'abord, ayant cherché avec leur ironie habituelle l'erreur, puis, après quelques minutes, revivent des itinéraires anciens parcourus et évoquent à mi-voix un épisode de chasse, un drame ; apaisés, ils m'aident enfin à dresser cap après cap, baie après baie, la toponymie inuit complète qui a toujours été inexistante à ces hautes latitudes groenlandaises et que je suis le premier géographe à restituer. R. E. Peary et ses prédécesseurs I. I. Hayes (1860) E. K. Kane (1852-62) ont été d'un parfait mépris pour l'intelligence géographique de ces hommes, dédaignant la toponymie inuit millénaire. Les propos deviennent plus libres et les remarques s'entrecroisent. Les deux femmes, Natuk et Patdloq, discrètement confinées à leur fonction de faire bouillir la viande de phoque et d'ours, tout en réparant nos vêtements de peau avec des fils de nerf de renne, osent intervenir ; elles regardent elles aussi mes croquis topographiques qui portraiturent cette face ridée de la terre et que j'esquisse à coups de crayon et de gomme : " Le commentaire de carte est d'une richesse presque inépuisable " . C'est ainsi, que peu à peu, je suis passé de la pierre à l'homme." nous dit Julien Gracq 4

Jean Malaurie "

Carte géomorphologique Terre de Washington et Terre d'Ingelfield,
publiée en avril 1962 par l'Imprimerie Nationale, en deux feuilles couleurs, 80cmx30cm


¹ Julien Gracq, Entretiens. Paris, éd. José Corti, 2002. p.115
² Jean Malaurie, Thèmes de recherche géomorphologique dans le nord-ouest du Groenland. . 497p., 79 photos, 161 fig., 2 cartes coul. Paris : Editions du CNRS, 1968.
³ On appelle évaporation, le passage de l'état liquide à l'état gazeux : par exemple, la transformation d'eau liquide en vapeur d'eau. On appelle sublimation, le passage direct de l'état solide à l'état gazeux, par exemple, la transformation directe de glace en vapeur d'eau. Dans le Nord du Groenland, 1921-23 plus de la moitié des précipitations nivales sont retirées au sol par évaporation directe ou sublimation en période de gel selon Lauge Koch Sur le plateau ouvert à tout vent, le manteau de neige est, avant le dégel profond, éclairci sur près des deux tiers de sa surface et sur la moitié de son épaisseur. In :Thème de recherche géomorphologique dans le nord-ouest du Groenland op. cit. p.76.
4 Julien Gracq, Entretiens. Op.cit. p.20, 21, 37. Gracq, donne un sens humain à " paysage-histoire ", il s'agit de la Vendée au cours de la guerre de la chouannerie. Je cite cette belle expression de Gracq en lui donnant un sens différent, me référant au temps long de l'histoire géologique.



En savoir plus sur certaines de ses missions :  
Levé de carte au Groenland Pôle géomagnétique Nord
 
Bibliographie


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