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SCIENCES ET TECHNIQUES

Instituts et Centres de recherches
France

Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV)

Janvier 2002 - L'IFRTP (L'Institut Français pour la Recherche et la Technologie Polaires), communément appelé Institut Polaire, devient Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV).

L'IPEV, n'est pas en soit un centre de recherche
Créé en 1992, il est né de la fusion de la mission de recherche des Terres Australes et Antarctiques Françaises et des Expéditions Polaires Françaises.

L'institut porte donc aujourd'hui le nom du grand explorateur polaire, Paul-Emile Victor, principal initiateur des expéditions polaires françaises. Né le 28 juin 1907 à Genève, Paul-Emile Victor ("PEV" pour ses familiers) commença sa carrière d'explorateur en 1936, en traversant, à pied et en traîneaux à chiens, le Groenland.

Après la guerre, en février 1947, le Conseil des ministres décida d'"accepter le principe de l'envoi d'expéditions polaires françaises dans l'Arctique et dans l'Antarctique" et chargea Paul-Emile Victor de la préparation de ces expéditions. Les Expéditions polaires françaises-missions Paul-Emile Victor étaient nées.

PEV en conserva la direction jusqu'en 1976, avant de s'installer en Polynésie française, à Bora-Bora, où il mourut le 7 mars 1995, à l'âge de 87 ans.

L'Institut Polaire est un Groupement d'Intérêt Public au service des structures de recherches scientifiques françaises (CNRS, Universités, Musée National d'Histoire Naturelle, … ).
Il a pour vocation la mise à disposition de moyens logistiques, matériels et humains.

Il poursuivra sa mission d'origine pendant douze ans
Le nouveau contrat constitutif le charge plus particulièrement de réaliser des campagnes océanographiques sur les trois navires qui lui sont confiés (le Marion Dufresne, l'Astrolabe et la Curieuse).
l'IFRTP s'est notamment engagé dans la réalisation d'une nouvelle base scientifique franco-italienne, au cœur de l'Antarctique, la base Concordia.


  Les bases en Antarctique
   

L'IFRTP a en charge la gestion de la base permanente Dumont-d'Urville en Terre Adélie
(66° 39' S - 140° 00' E).

Depuis 1992, le projet franco-italien d'ouverture de la base Concordia, au Dôme C, prend forme. Le programme correspond à la nécessité de réaliser des observations et des recherches sur l'intérieur du continent. Seules 3 stations, l'américaine (Amundsen-Scott, au pôle Sud), la russe (Vostok), et la japonaise (Dôme Fuji) répondent à ces critères.

Pli commémoratif
Quarante ans des E P F 1987 posté de Terre Adélie
Station d'Umont D'Urville

  Les bases subantarctiques
   

Gérées par l'administration des TAAF, l'IFRTP assume la mise en place de moyens pour les différents scientifiques.

3 bases permettent l'étude sur zone :

- La base Martin-de-Viviès, située sur la côte Nord de l'île Amsterdam (37° 41' S - 77°3 1' E), a vu ses premiers hivernants en 1950.

- La base Alfred-Faure, située sur la côte de l'île de la Possession, dans l'archipel de Crozet
(46° 25' S - 51°5 1' E) a vu ses premiers hivernants en 1964.

- La base de Port-aux-Français est située sur baie du Morbihan, sur la côte Sud de l'archipel de Kerguelen (49° 21' S - 70° 13' E). C'est la base la plus importante en terme de capacité d'accueil. Elle a reçu ses premiers hivernants en 1951.


  Les bases arctiques
   

Le 8 septembre 2001 a eu lieu l'inauguration de la réhabilitation de la base Jean Corbel et de la base annexe Charles Rabot. Ces deux bases se trouvent au Spitzberg près de Ny-Ålesund.

Jean Corbel (1920 - 1970), directeur de recherche au CNRS, dirigea ses premières expéditions au Spitzberg à partir de 1952. Il y établit en 1963 les premiers abris qui forment aujourd'hui la base "Jean Corbel ".

Charles Rabot (1856 - 1944) géographe, voyageur, chroniqueur journalistique, conférencier et traducteur, il fut également explorateur et franchit le mont Kebnekaise en Suède.
Il mena sa première expédition au Spitzberg en 1882, sur le navire Petit Paris. Dix ans plus tard, il embarqua à nouveau à bord du navire La Manche, pour une mission de cartographie. Il traversa le Spitzberg d'Ouest en Est et arpenta l'île du Prince-Charles.


Les navires

L'IFRTP affrète des bateaux qui assurent les différentes rotations sur les bases et les campagnes océanographiques en Arctique et Antarctique. Il s'agit du navire océanographique Le Marion Dufresne, du navire L'Astrolabe, et du navire-chalutier La Corvette.

   

Astrolabe - Aérogramme polaire
(photo courtey Rodney Ross Heritage Expedition)

Marion Dufresne
Station Port Jeanne d'arc

Pour en savoir plus : http://www.ifremer.fr/ifrtp/ (site en français et en anglais)

Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer
Ifremer

Créé par décret du 5 juin 1984, modifié en 1998 et 2002, l'Ifremer est un établissement public à caractère industriel et commercial.
Il est placé sous la tutelle conjointe des ministères chargés de la Recherche, de l'Agriculture et de la Pêche, de l'Equipement, des Transports et du Logement, et de l'Ecologie et du Développement Durable.

Missions
L'Ifremer a pour missions de conduire et de promouvoir des recherches fondamentales et appliquées, des activités d'expertise et des actions de développement technologique et industriel destinées à :
- connaître, évaluer et prévoir l'évolution des ressources de la mer et permettre leur exploitation durable,
- améliorer les méthodes de surveillance, de prévision d'évolution, de protection et de mise en valeur du milieu marin et côtier,
- favoriser le développement économique du monde maritime.

Chiffres-clés
Un budget annuel de près de 150 millions d'euros
- 1 385 salariés Ifremer et 320 salariés de l'armateur Genavir
- 5 centres (Boulogne-sur-mer, Brest, Nantes, Toulon, Tahiti)
- 72 laboratoires ou services de recherche, répartis dans 24 stations sur tout le littoral métropolitain et dans les DOM-TOM
- un ensemble de moyens d'élevage aquacole et d'expérimentation
- 7 navires (dont 4 hauturiers), 2 submersibles habités, un engin téléopéré pour grande profondeur
- un ensemble de moyens d'essais.

Domaines d'activités
- Gestion de l'environnement littoral
- Gestion de ressources vivantes marines
- Recherche océanique
- Ingénierie et technologie marine
- Gestion des navires océanographiques et d'outils d'intervention sous-marine

Priorités
- Etude des climats des hydrosystèmes et écosystèmes océaniques pour prévoir et évaluer leur évolution naturelle et les atteintes qu'ils subissent
- Connaissance des fonds océaniques en relation avec l'exploitation durable des ressources
- Surveillance du milieu marin à des fins d'alerte et de prévision des crises environnementales
- Développement des biotechnologies marines
- Prévision des stocks de pêche et amélioration de la sélectivité des engins de pêche.

Internet : http://www.ifremer.fr



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