Les oubliés
de l'île Saint Paul
Des Crozet et des Kerguelen
250 pages
11 x 18 cm
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Quatrième de couverture :
"Ils étaient nos parents ou nos grands-parents.
Voulant s'affranchir d'une vie difficile et sans avenir,
ils sont partis à la poursuite d'un rêve, celui
de la fortune qui devait leur permettre une vie meilleure.
" Je vous offre de l'or, Ile Saint-Paul pullule de
langoustes, il suffit de se baisser pour les ramasser "
quand, en 1928, René Bossière décide
de coloniser l'île Saint-Paul, à quelque 13
000 kilomètres de la Bretagne, non loin des Kerguelen,
il n'a aucune difficulté à convaincre quelques
dizaines de Bretons de s'engager pour une saison de pèche
Comment résister à de telles sirènes
?
Mais les promesses des recruteurs sont restées à
quai. La réalité se révèle bien
différente. Sur Saint-Paul, tout est à faire
pour ces pionniers la pêche elle-même, la construction
d'une conserverie et celle des baraquements pour se loger.
Les relations s'enveniment alors rapidement, d'autant plus
que l'île n'offre guère de distractions, le
paysage est désertique et le rocher battu par les
tempêtes
Lorsque " l'Austral " seul navire de l'île,
quitte Saint-Paul, les quelques gardiens pensent qu'ils
vont vivre une courte période d'isolement qui sera
récompensée par un ravitaillement en produits
frais Mais les mois passe, l'hiver s'installe et "
L'Aisral ", n'est toujours pas au rendez-vous. C'est
l'enfer qui commence La maladie - cette fois-ci le scorbut
- frappe ces oubliés . Des sept Bretons demeurés
dans l'île, abandonnés et sans secours durant
neuf mois, quatre mourront, trois autres pourront être
sauvés. La détermination de René Bossière
n'est pourtant nullement entamée. Les tentatives
suivantes se soldent par de nouveaux et dramatiques échecs.
Saint-Paul, rêve englouti d'une pêche miraculeuse,
fut pouf les, oubliés, une terrible tragédie
Daniel Floch est journaliste au quotidien Ouest-France.
Il livre ici un récit authentique dont le réalisme
est bouleversant. "
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