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" POURQUOI PAS L'ANTARCTIQUE
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(2003/2005)
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Communiqué N°2 - 22/05/2002
Isabelle Autissier et André " Yul " Bronner
POURQUOI
PAS L'ANTARCTIQUE (2003/2005)
FAIRE OEUVRE UTILE POUR L'ANTARCTIQUE :
En octobre dernier, Isabelle Autissier et André "
Yul " Bronner lançaient le projet " Pourquoi
Pas L'Antarctique " : une expédition en cargo
échelonnée sur trois années (été
2003/2005).
Depuis, le chantier a largement avancé : des partenaires
institutionnels se sont engagés, Isabelle et Yul
ont effectué des voyages préparatoires en
Antarctique et Amérique du Sud, le site Internet
" pourquoipaslantarctique.com
" ouvre dès maintenant et la réalisation
de nombreux programmes, notamment scientifiques et médicaux,
sont à l'étude .
ETAT DES LIEUX
En Antarctique
Entre le 6 janvier et le 6 mars, Isabelle a embarqué
à bord de Ada, un voilier de 50 pieds, cap sur la
péninsule Antarctique. L'occasion pour la rochelaise
d'un voyage préparatoire sur le futur théâtre
de
l'expédition Pourquoi Pas l'Antarctique. Impressions.
" Nous avons séjourné aux Shetland du
Sud, une île située à proximité
du continent Antarctique, et sur la côte
ouest de la péninsule. Nous ne sommes pas parvenues
à descendre très sud car cette année
les glaces dérivantes étaient en nombre. Nous
avons malgré tout pu ancrer devant ce qui fut le
site d'hivernage de Charcot, là des débarquements
sont possibles. C'était mon premier voyage ici et
cela correspond tout à fait à ce que j'imaginais.
Les conditions de navigations sont difficiles et le paysage
est évidemment fort et unique. Le cadre est à
la hauteur des questions qu'il suscite : la place de l'homme
par rapport à l'environnement, une autre façon
de voir les choses, l'obligation de s'adapter à la
nature et non l'inverse. Venir ici ne peut se résumer
à une belle ballade : c'est un voyage forcément
interrogatif
"
L'Amérique du Sud
L'Argentine et le Chili, pays riverains du continent glacé
seront associés et participeront activement au projet.
Buenos-Aires tient une place à part dans l'histoire
des expéditions polaires. Dernière escale
d'importance avant la descente vers l'Antarctique, la capitale
argentine a vu passer les plus grands explorateurs polaires.
Le port argentin sera donc évidemment l'un des sites
phares de PPA. Punta Arenas, sera notre port d'attache au
Chili.
Malgré la crise que traverse l'Argentine, le voyage
préparatoire que vient d'y effectuer André
Bronner à son importance. Les nombreux contacts que
" Yul " a noué en Amérique du Sud
et plus particulièrement avec l'Argentine à
l'occasion de son aventure " Le Phare du bout du monde
" et les " entrées " offertes par
le Ministère des Affaires étrangères
(cf ci-dessous) ont permis des rencontres constructives
entre les services culturels et scientifiques des Ambassades
de France et les différentes institutions argentines
et chiliennes (Ministère des Affaires Etrangères,
Ministère de la Culture, Ministère de l'Education,
Chancellerie, Institut Antarctique, Service Hydrographique
)
. Tous se sont montrés passionnés par le projet
et notamment par la volonté de PPA d'embarquer quelques
artistes et scientifiques de ces pays.
PARTENARIAT
Plusieurs partenariats ont déjà été
signés avec " Pourquoi pas l'Antarctique "
:
La Région Poitou-Charentes n'est pas restée
insensible à un projet d'une telle ampleur qui, en
outre, associe de nombreux charentais : Isabelle Autissier
et André " Yul " Bronner, bien sûr,
mais également beaucoup des membres-fondateurs de
l'association présidée par le rochelais d'adoption
qu'est Georges de Caunes. L'aide financière du Conseil
Régional a d'ores et déjà permis de
construire le site Internet.
Dans la même veine, la mairie de La Rochelle, qui
sera le port d'attache du navire, apportera des facilités
logistiques et financières au projet.
Le Ministère de la Jeunesse et des Sports s'est engagé,
y compris financièrement, à relayer l'appel
à projet jeunes auprès de ses instances départementales.
Sous l'égide du Ministère de l'Education Nationale,
le CNDP (Centre National de Documentation
Pédagogique) et le CRDP de Poitou-Charentes appuient
fortement le projet pour sa portée pédagogique.
Cet accord devrait permettre à de nombreuses écoles,
notamment via le Site Internet, de suivre l'expédition
et de travailler sur les nombreux thèmes qu'elle
porte dont la découverte de l'Antarctique.
Le Ministère des Affaires Etrangères s'est
montré particulièrement intéressé
par l'ambition universelle de Pourquoi pas l'Antarctique
et plus particulièrement pour ses liens évidents,
géographiques et historiques, avec l'Argentine et
le Chili. L'appui du Ministère, outre les facilités
offertes avec ces pays, permettra la traduction en anglais
et en espagnol du Site. Autant de soutiens qui ont non seulement
permis à PPA d'avancer mais qui sont également
à la fois les preuves et les garants de son utilité
citoyenne.
LES PROJETS SCIENTIFIQUES
Grâce à Hervé Le Goff - chercheur au
CNRS en disponibilité, membre fondateur de PPA qui
a effectué de
nombreuses expéditions et croisières sur le
continent glacé - et à l'appui du CNRS, de
nombreux laboratoires scientifiques ont déjà
exprimé leur intérêt pour PPA. Mieux
que de longs discours, la diversité et la richesse
de ces projets confortent les initiateurs de PPA dans leur
volonté de faire oeuvre utile.
Présentation succinte et non exhaustive des projets
les plus avancés.
Glaciologie : carottages sur des glaciers de montagne
en Péninsule Antarctique, par les chercheurs du
Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement
(LGGE-CNRS, Grenoble). Le but : mieux
connaître les climats passés de la Terre.
Océanographie : mouillage dans le passage
Drake, entre la Terre de Feu et l'Antarctique, d'une dizaine
de courantomètres pour mesurer pendant un an les
masses d'eau qui transitent du Pacifique vers l'Atlantique
par une équipe du Laboratoire d'Océanographie
Dynamique et de Climatologie (LODYC-CNRS-Paris VI).
Composition de l'atmosphère : Installation
à bord du navire d'un appareil de mesure en continu
du taux de CO2 dans les eaux de surface, qui fonctionnera
pendant toute la durée de l'expédition. L'équipe
de l'Unité d'Océanographie Chimique (Université
de Liège) veut ainsi mieux comprendre le cycle du
CO2, un gaz à effet de serre majeur, dans notre biosphère.
Programme de relâché d'oiseaux : Par
quelle stratégie les oiseaux de la zone australe
retrouvent-ils leur nid après s'en être éloignés
à grande distance pour aller se nourrir en mer ?
Pour tenter de répondre à cette question,
des chercheurs du Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive
(CEFE-CNRS, Montpellier) vont suivre par balise Argos le
trajet d'oiseaux qu'ils auront préalablement capturés
au nid, équipés puis relâchés
au large.
Programme Pollution littorale : prélévements
de matières organiques par un microbiologiste du
Laboratoire Arago (CNRS, Banyuls sur Mer) à chaque
débarquement sur le littoral de Péninsule,.
Le but est d'identifier le type de micro-organismes présents
dans la flore littorale et d'en préciser la source
(endogène ou exogène).
L'accent sera mis sur les pollutions hydrocarbures, malheureusement
fréquentes, et leur spécificité en
eaux froides, donc la mise au point de traitements adaptés.
Un programme Médecine, porté par le
médecin de l'expédition, Arianne Richasse,
est également très
avancé: Les 8 hivernants vont être isolés
du reste du monde pendant environ 8 mois, ils vivront dans
un environnement confiné et à l'occasion des
raids et activités extérieures, ils pourront
hêtre soumis à des conditions climatiques extrêmes
.Ce contexte est propice à des recherches médicales
sur le rythme veille-sommeil, la diététique,
l'adaptation au froid et à la vie sociale en milieu
confiné. Une collaboration avec les SAMU est également
amorcée sur un programme de télé médecine
mettant à profit les moyens de communication par
satellite.
Nous avons dès le début mis " Pourquoi
Pas l'Antarctique " sous le signe du collectif, c'est
pourquoi la participation de nos adhérents est importante.
N'hésitez pas à parler de ce projet autour
de vous et à nous écrire à pourquoipaslantarctique@wanadoo.fr
L'équipe Pourquoi Pas l'Antarctique
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