LES COMMUNIQUES ARCHIVES
Michèle Demai
Date
Titre |
9 novembre 2002
Communiqué de presse |
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Une première mondiale en arctique
Après 6 semaines de navigation extrême
à bord de leur voilier Nuage (côtre en
acier de 42 pieds), Michèle Demai et sa fille
Sabrina Thiery sont sorties du labyrinthe des glaces
de l'arctique canadien le 2 octobre dernier réalisant
ainsi avec succès leur traversée du
passage légendaire dont la voie a été
ouverte par Amundsen en 1923. Depuis, seuls 14 voiliers
ont réussi ce parcours. Nuage est le 15ème
et le premier en équipage strictement féminin.
Du détroit de Béring au détroit
de Davis : Michèle et Sabrina auront parcouru
plus de 3500 milles nautiques (environ 7000 km)
dans les hautes latitudes au-dessus du cercle
polaire, de l'océan Pacifique à
l'océan Atlantique par l'océan glacial
Arctique, en deux saisons. |
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Une descente tumultueuse
Enfin
sorties en eau libre, Michèle et Sabrina poursuivent
leur descente vers le sud le long de l'île de
Baffin et la mer du Labrador espérant rallier
le Québec au plus vite. Mais les dépressions
automnales de lAtlantique remontent vers lArctique,
amenant avec elles de forts vents contraires (plus
de 50 nuds), ralentissant lavancée
de Nuage.
Le 27 octobre, Michèle écrivait : «
Nous avons une énorme avarie : 2 pattes de
fixation du moteur (en acier très épais
pourtant) ont cassé net. Donc plus de moteur
et un coup de vent est annoncé pour demain.
Position : 56°04N - 58°12W. Dès que
nous le pourrons, nous allons essayer d'entrer à
Hopedale pour réparer : lever le moteur, enlever
les pattes, les faire ressouder, replacer le tout,
réaligner et repartir. Je comprends maintenant
pourquoi tous les bateaux qui font le passage du nord
ouest ont besoin d'aller en chantier pour une révision
complète après cette exigeante forme
de navigation ! »
Après une tempête de trois jours où
les vents ont atteint 55-60 nuds, léquipage
féminin sort de la baie où il sétait
abrité « en tirant une multitude de bords
très courts pour nous sortir des cailloux,
en jouant avec les courants de marée et en
passant au sondeur dans des endroits pas cartographiés.
Nous sommes arrivées à Hopedale de nuit
(évidemment) sous des grains de neige. Décidément,
depuis deux mois, que de choses à raconter.
Les poussées d'adrénaline vont bon train
!
Nous travaillons sur le moteur avec deux mécaniciens
sympas et espérons pouvoir repartir peut-être
demain si le nouveau coup de vent annoncé pour
aujourd'hui passe vite. Hopedale : village charmant,
sans route, très "bout du monde"
(600 personnes) posé sur des rochers, entouré
de 4 sapins rabougris nos premiers arbres depuis
les îles Aléoutiennes. Nous créons
un peu l'évènement et tous nous demandent
d'où nous venons, persuadés que nous
arrivons d'en bas !!! Dans trois semaines tout sera
gelé. Objectif immédiat : gagner du
Sud. Nous nous donnons encore quinze jours avant de
trouver un endroit où sortir le bateau de l'eau
pour l'hiver. » - Position actuelle : 55°27
N 60°13 W.
Le duo mère-fille (avec la mascotte du bord
le chat Pungo) souhaite rejoindre très vite
la région de Québec et espère
quEole les accompagnera dans cette dernière
ligne droite
Retour en arrière
Le
2 juillet 2001, Michèle Demai, ancienne présentatrice
dAntenne 2 puis journaliste et écrivain,
accompagnée de sa fille, Sabrina Thiery, docteur
en astrophysique, appareille de Victoria (jolie ville
de Colombie Britannique sur la côte Ouest du
Canada) pour rejoindre Cambridge Bay (petit village
Inuit du Nunavut en Arctique canadien) le 1er octobre
2001. Pour cette première étape, elles
ont ainsi parcouru plus de 5.000 milles, soit 10.000
Km environ, dont plus de 2.000 milles au-dessus des
60èmes et du cercle polaire.
Le 25 août 2002, le duo féminin quitte
Cambridge Bay pour la sortie du passage du nord ouest.
Un départ retardé par un pack glaciaire
très dense qui bloque encore le passage. Les
conditions météo rencontrées
par léquipage de Meule dOr sont
exceptionnelles pour la saison, avec une débâcle
incomplète beaucoup plus tardive que les années
précédentes et la formation précoce
de glace nouvelle sans parler de la nuit polaire de
plus en plus longue, des températures extrêmement
basses pour l'été et la neige attendue.
« Tout est gelé sur le bateau, lenrouleur
de génois, lanémomètre,
les antennes. » Michèle et Sabrina sont
régulièrement informées par Peter
Semotiuk, ingénieur en communications qui a
fait le passage du nord ouest sur Belvédère
en 1989, et grâce au téléphone
satellite, réussissent à se connecter
sur Internet pour suivre de près lévolution
des glaces. « Bellot Strait, qui était
bloqué la semaine dernière, sest
libéré une journée, et aujourdhui
il semble se refermer. Cest incroyable ! »
Le 10 septembre 2002 : « Bellot Strait - la
porte vers l'Atlantique - est passé. Nuage
dévale à 12 nuds dans le détroit
et impossible de le freiner à cause du courant.
Sommes à Fort Ross en attendant que Prince
Regent Inlet se débloque. En très bonne
compagnie, car nous avons eu la surprise d'y retrouver
le célèbre voilier russe Apostol Andrey
qui après avoir réussi le passage du
Nord Est en 1998-99 et être descendu en Antarctique,
tente comme nous aujourd'hui de sortir du nord ouest.
» Ainsi, après plus de 4 nuits sans dormir
à se frayer un chemin, cest un équipage
fatigué qui franchissait Bellot Strait pour
rejoindre la baie de Fort Ross, déjà
très encombrée, et étudier la
situation avant de tenter de continuer vers la sortie
du passage du nord ouest ou faire demi tour.
Mercredi 18 septembre, Peter Semotiuk nous faisait
parvenir un message de Nuage. Michèle et Sabrina
expliquaient quelles se trouvaient par 74°20
N et 82°42 W, soit dans Lancaster Sound, bataillant
toujours dans les glaces : « Depuis Bellot Strait,
il y a de la glace partout, des immenses plaques en
fouillis se chevauchant les unes les autres, un brouillard
opaque et 30 nuds de vent contraire
Il
fait horriblement froid, nous ne dormons plus et avons
à peine le temps de grignoter du fromage et
du pain tant les heures de barre et la veille continuelle
à la glace sont astreignantes », confie
Michèle Demai. « Après Fort Ross,
nous avons heureusement pu profiter d'un passage ouvert
par le brise-glace des coastguards anges gardiens
de l'arctique- qui croisait dans les environs pour
progresser dans un pack glaciaire très dense
et gagner du nord. Cest complètement
surréaliste de naviguer à de telles
latitudes ! Cest très dur, mais quelle
expérience ! Leau libre n'est plus très
loin mais nous ne pourrons pas passer par Navy Board
Inlet, complètement bloqué, pour rejoindre
le village de Pond Inlet où nous devons refueler.
Il va falloir faire le grand tour par la mer de Baffin.
L'Apostol Andrey est parti vers le Groenland et St
Petersbourg. »
Le 24 septembre 2002, Michèle écrivait
: « Nous sommes arrivées à Pond
Inlet Samedi : coups de vent sur coups de vent, troisième
jour coincées dans le bateau comme dans un
shaker, impossible de descendre à terre (trop
de vent, trop de mer) pour remplir nos jerricans de
fuel et d'eau. L'hiver avance à grand pas.
Dans une semaine tout sera gelé. Il faut que
nous repartions très vite car notre objectif
prioritaire est de terminer le passage. Juste à
deux, ce nest pas facile car nous devons être
obligatoirement ensemble sur le pont, l'une à
la barre, l'autre à la veille des glaces et
maintenant des icebergs gigantesques, y compris de
nuit ou dans le brouillard. Tension et attention constantes.
Nous avons l'impression d'aller au bout de nous-mêmes.
Et ce n'est pas fini. Nous sommes fin septembre, vous
devez connaître les tempêtes d'équinoxe
en France et ici, dans les 70e, nous nous attendons
à une mer difficile. Mais si elle reste maniable,
nous comptons gagner du sud le plus vite possible
et si elle ne l'est pas, nous nous abriterons peut-être
quelque part. C'est"Mère-Nature"
qui décide. » Nuage se situe à
120 milles de la sortie du passage du nord ouest (détroit
de Davis) et à 360 milles du cercle polaire
arctique.
Le 2 octobre 2002, léquipage mère-fille
de Meule dOr atteint le Détroit de Davis,
marquant la sortie du passage du nord ouest et devient
le premier équipage féminin à
réaliser la traversée de ce passage
mythique.
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Visiter aussi le site : http://micdemai.free.fr
Contact presse : Mille & une vagues – Anne Millet
(06 84 33 09 30) Centre Nautique
Face au 36, quai Alphonse le Gallo – 92100 Boulogne
Tél. +33(0)1 55 38 98 20 – Fax. +33(0)1 46 03 79 21 - @
: 1000etunevagues@wanadoo.fr
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Date
Titre |
11 octobre 2002
Communiqué de presse |
UNE PREMIERE EN ARCTIQUE DEUX FEMMES REUSSISSENT
LA TRAVERSEE DU PASSAGE DU NORD OUEST
Après 6 semaines de navigation extrême
à bord de leur voilier Nuage (côtre en
acier de 42 pieds), Michèle Demai et sa fille
Sabrina Thiery sont sorties du labyrinthe des glaces
de l'arctique canadien le 2 octobre réalisant
ainsi avec succès leur traversée du passage
légendaire dont la voie a été ouverte
par Amundsen en 1923. Depuis, seuls 17 voiliers ont
réussi ce parcours. Nuage est le 15ème
et le premier en équipage strictement féminin.
Du détroit de Béring au détroit
de Davis : plus de 3500 milles de navigation (environ
7000 km) dans les hautes latitudes au-dessus du cercle
polaire, de l'océan Pacifique à l'océan
Atlantique par l'océan glacial Arctique, en deux
saisons.
Parties le 1er Juillet 2001 de Victoria (côte
ouest du Canada), elles ont pu atteindre Cambridge
bay (au Nord du Nunavut) le 1er Octobre 2001 où
elles ont dû hiverner Nuage à terre pour
lui permettre d'échapper à l'emprise
des glaces.
Reparties cette année le 25 août seulement
à cause d'un pack glaciaire très dense
bloquant encore le passage, elles ont finalement atteint
le détroit de Davis ce 2 octobre après
avoir rencontré des conditions exceptionnellement
dures, une débâcle incomplète
beaucoup plus tardive que les années précédentes,
et la formation précoce de glace nouvelle.
Enfin sorties en eau libre, elles poursuivent aujourd'hui
leur descente vers le sud le long de l'île de
Baffin : "un chaos géologique démentiel
qui nous change de la platitude de ce pack glaciaire
qui était prêt à nous avaler et
dans lequel nous avions à nous frayer un chemin,
souvent dans le brouillard ou la nuit, parmi de champs
de "cailloux" blancs énormes éparpillés
partout que nous frôlions, ou touchions et poussions
sans nous préoccuper des plus petits : il fallait
forcer et passer pour ne pas se laisser coincer. Ici,
des montagnes, des falaises, des à-pics impressionnans
qui nous reposent mais avec une multitude de magnifiques
icebergs monstrueux qui nous barrent la route, sans
parler des growlers sournois qui parsèment
la mer et que dans la nuit polaire de plus en plus
longue (11 heures), le radar ne détecte pas.
Il nous arrive den bousculer quelques-uns !"
Sur Nuage, lemprise du froid sétend
: « Toutes les écoutes sont raides comme
des piquets. Nous n'utilisons plus que la grand voile
et la trinquette car l'enrouleur du grand génois
est gelé, le pont est une véritable
patinoire. Nos mains sont déformées
par les engelures à force de décoincer
tout ce qui est pris par le gel (poulies, rails, drisses,
etc.). Et il faut continuer de barrer, 24 h/24 car
la proximité du pôle nord magnétique
rend compas et pilote automatique complètement
fous.
Aller au bout de soi-même :"Malgré
les difficultés et notre fatique amplifiée
par le paramètre grand froid, nous éprouvons
souvent le sentiment de vivre dans un état
second, comme dans une sorte de demi rêve éveillé
où les efforts à fournir restent pourtant
constants
Nous avons du mal à réaliser
le chemin parcouru et que nous continuons d'avancer,
nous et notre petit bateau, à lapproche
de lhiver, au cur de ces hautes latitudes
aussi terribles que fascinantes
Nous nous trouvons aujourd'hui par 67°33 Nord
(tout près du cercle polaire) dans une perle
de village Inuit où nous refuelons et effectuons
divers travaux de maintenance indispensables, l'un
des plus jolis villages (500 habitants) de tout l'arctique
: enfin un beau cadeau qui nous permet de souffler
un peu. Pungo-le-chat va bien, pelotonné sous
les duvets. Nuage aussi malgré quelques cicatrices
témoignant de ce qu'il a enduré. Valeureux
guerrier."
Le duo mère-fille, soutenu par la marque Meule
d'or du groupe Entremont, compte appareiller demain
pour poursuivre sa longue route vers le Labrador,
espérant gagner l'hiver de vitesse et pouvoir
rallier le Québec.
Visiter aussi le site : http://micdemai.free.fr
Contact presse : Mille & une vagues – Anne
Millet (06 84 33 09 30)
Centre Nautique – Face au 36, quai Alphonse le Gallo
–92100 Boulogne
Tél. +33(0)1 55 38 98 20 – Fax. +33(0)1 46 03 79 21
-
E-mail : 1000etunevagues@wanadoo.fr
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Date
Titre |
19 septembre
2002
Communiqué de presse |
Michèle Demai et sa fille Sabrina, entourées
par les glaces
"Lhiver arrive dans le Grand Nord, les nouvelles
glaces se forment et les eaux libres se font de plus
en plus rares. Positionnées par 74°14 N et
82°42 W, hier mercredi 18 septembre à 17h
(heure locale), Michèle Demai et Sabrina espèrent
poursuivre leur expédition dans des conditions
de plus en plus rudes : vent de face, froid, glace
Vendredi 13 septembre, les gardes côtes du Canada
envoyaient ce message à léquipage
de Meule dOr : « la situation de glace dans
votre secteur : Prince Regent Inlet, Gulf of Boothia
se détériore de jours en jours parce que
l'hiver y est déjà arrivé et la
glace est en train de geler (la nouvelle glace) pour
de bon... Nous ne croyons pas que la situation actuelle
va s'améliorer car la période de fonte
est terminée depuis 2 semaines. Il y a environ
120 milles nautiques de glace devant vous jusqu'au Lancaster
Sound. L'entrée du passage de Fury & Hecla
commence à être pleine de glace et un flot
important semble se diriger vers l'entrée !!!!
J'ai consulté le bureau des glaces à Ottawa
avant de vous écrire ces quelques mots. On vous
recommande fortement de rebrousser chemin en direction
de Cambridge Bay vu qu'il y a encore un passage à
eau libre. »
Hier, mercredi 18 septembre, Peter Semotiuk nous faisait
parvenir un message de Nuage. Michèle et Sabrina
expliquaient quelles se trouvaient par 74°14
N et 82°42 W, soit dans Lancaster Sound, coincées
dans les glaces : « Depuis Bellot Strait, il y
a de la glace partout, des immenses paquets, un peu
de brouillard et 30 nuds de vent de face
Il fait horriblement froid, nous dormons très
peu depuis 4 jours, nous avons à peine le temps
de manger mais nous essayons de rester féminine
et de prendre soin de nous
Ce matin, il neige
et nous sommes dans le brouillard, le vent est complètement
tombé, lenrouleur de génois, lanémomètre
et toutes les antennes sont gelés, confie Michèle
Demai. Les Coast Guards nous ont quittées hier
au milieu de Lancaster Sound. Cest incroyable
de naviguer si nord ! Maintenant, nous avons de leau
libre, mais il paraît très difficile de
traverser Navy Board pour rejoindre Pond Inlet. Nous
avons toujours des choses à apprendre dans la
vie, cest très dur mais quelle expérience.
»
Michèle Demai et Sabrina espèrent pouvoir
rejoindre Pont Inlet où elles pourront faire
le plein de fuel, de nourriture, deau
et
manger un délicieux T-bone ! Il leur reste environ
2000 milles nautiques à parcourir jusquà
Québec.
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84 33 09 30) Centre Nautique – Face au 36, quai Alphonse le
Gallo –92100 Boulogne Tél. +33(0)1 55 38 98 20 – Fax. +33(0)1
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Date
Titre |
12 septembre
2002
Communiqué de presse |
En route vers l’Atlantique…
"Mardi 10 septembre, léquipage féminin
de Meule dor franchissait Bellot Strait - la porte
vers l'Atlantique - à bord de Nuage. Et depuis
deux jours, Michèle Demai et Sabrina sont actuellement
bloquées dans la baie de Fort Ross dans lespoir
de passer rapidement Prince Regent Inlet
Vendredi 6 septembre, Michèle écrivait
: « Bellot Strait, qui était bloqué
la semaine dernière, sest libéré
une journée, et aujourdhui il semble se
refermer. Cest incroyable ! ».
Mardi 10 septembre : « Youpi ! Bellot Strait -
la porte vers l'Atlantique - est passé. Nuage
à 12 nuds et impossible de freiner à
cause du courant. Sommes à Fort Ross en attendant
que Regent inlet se débloque. »
Ainsi, après plus de 4 nuits sans dormir, cest
un équipage fatigué qui franchissait Bellot
Strait. Michèle et Sabrina ont ensuite rejoint
la baie de Fort Ross pour reprendre des forces avant
de continuer vers la sortie du passage du nord ouest
: « Il y a beaucoup de glace partout, il est impossible
de mouiller la nuit : la baie est trop encombrée,
trop de glaces dérivantes. Nous avons réussi
à poser une ancre sur une des glaces mais nous
devons veiller à tour de rôle. Raconte
Michèle, Bellot Strait qui se trouve derrière
nous se referme mais là où nous devons
aller aussi, nous passons notre temps à repousser
les glaces qui viennent flirter avec Nuage, des gros
morceaux comme des buildings ! »
Depuis plus dune semaine, Michèle et Sabrina
naviguent au-dessus des 70° dans des conditions
éprouvantes de froid, de vent et de navigation
dans des glaces dérivantes. Aujourdhui,
en attendant louverture du passage de Prince Regent
Inlet, léquipage féminin de Meule
dOr tente de se reposer avant dattaquer
les derniers milles qui les mèneront vers la
sortie du Passage du nord ouest.
Des rencontres inattendues
Dans ce désert de glaces, Michèle et Sabrina
ne sont plus seules : un voilier russe de 16 mètres
avec à son bord 6 membres déquipage,
qui vient de terminer le passage du nord est et continue
avec le nord ouest.
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Date
Titre |
6 septembre 2002
Communiqué de presse |
Entre glaces et vent
"Depuis leur départ de Cambridge Bay, dimanche
25 août, Michèle Demai et sa fille Sabrina
sont confrontées à de forts vents, limitant
leur progression. Hier, jeudi 5 septembre, léquipage
féminin de Meule dOr se trouvait à
20 milles de James Ross Strait.
Actuellement positionnées à la latitude
69°40N, Michèle et Sabrina pensent franchir
les 70° dans la journée. « Nous sommes
reparties de Gjoa Haven lundi après-midi. Sabrina
a réussi à réparer le radar, mais
maintenant cest notre BLU (radio longue distance)
qui ne fonctionne plus. Nous sommes actuellement dans
un mouillage non cartographié, car depuis mardi,
nous sommes bloquées par 30 à 40 nuds
de vent de nord, qui nous empêchent datteindre
James Rosse Strait, qui nest quà
20 milles. Nous faisons donc des aller-retours pour
tenter de franchir le Strait, mais rien ny fait,
nous revenons depuis 3 jours vers notre mouillage. Le
vent est horriblement froid et fort, nous avons du mal
à nous réchauffer malgré nos 10
épaisseurs. », raconte Michèle Demai
par téléphone satellite. Pour atteindre
James Ross Strait, qui se trouve à 300 milles
nautiques environ de Cambridge Bay, léquipage
féminin aura parcouru près du double.
Depuis leur départ de Cambridge Bay, Michèle
et Sabrina ne cessent de tirer des bords, « Nuage
se comporte vraiment bien au près il barre tout
seul, mais nous virons tout le temps, environ toutes
les 1/2 heures voire toutes les heures. Nous ne pouvons
pas passer plus de 2 heures chacune à la barre,
après il fait trop froid. Nous mangeons très
peu, une bonne soupe chaude et nous retournons sur le
pont, nous ne dormons pas beaucoup
»
Les conditions météo rencontrées
par léquipage de Meule dOr sont exceptionnelles
pour la saison, les glaces fondent lentement, la nuit
est de plus en plus longue, le ciel est gris et de la
neige est attendue
« Le pont est tout blanc
de glace. ». Michèle et Sabrina sont régulièrement
informées par Peter Semotiuk, ingénieur
en communications qui a fait le passage du Nord Ouest
sur Belvédère en 1989, et grâce
au téléphone satellite, elles réussissent
à se connecter sur Internet et suivre de près
lévolution des glaces. « Bellot Strait,
qui était bloqué la semaine dernière,
sest libéré une journée,
et aujourdhui il semble se refermer. Cest
incroyable ! » Bellot Strait est à environ
150 milles de leur position actuelle.
Seul le chat Pungo semble imperturbable, il sest
réfugié dans les couettes, évitant
de sortir le bout de nez dans ce froid arctique.
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Contact presse : Mille & une vagues – Anne Millet (06
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Gallo –92100 Boulogne Tél. +33(0)1 55 38 98 20 – Fax. +33(0)1
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Date
Titre |
26 août
2002
Communiqué de presse |
Michèle Demai et sa fille Sabrina,
en route pour la sortie du Passage du nord ouest
Léquipage féminin de Meule dOr
espérait appareiller le 20 août dernier
pour la sortie du Passage du nord ouest, mais les glaces
encore présentes ne pouvaient faciliter leur
progression. Hier, dimanche 25 août aux alentours
de midi (heure locale), soit 20 heures en heure française,
Michèle Demai et sa fille Sabrina ont largué
les amarres pour les 1 560 milles nautiques qui les
mèneront à la sortie du passage.
Samedi, Michèle, jointe par téléphone,
espérait pouvoir appareiller dans la journée
:
« Nous subissons dépressions sur dépressions
quand le vent est sud, il repousse les glaces loin de
la côte, mais lorsquil tourne, cest
le contraire et cela devient difficile dévoluer
dans des glaces qui sont ramenées sur nous. Nous
espérons avoir un vent dest, mais je pense
que nous aurons plutôt du nord est. Nous souhaitons
appareiller au plus vite, ce soir ou demain
Cest
fou ce que la débâcle cette année
a comme retard, jespère que lhiver
ne reviendra pas trop vite ! »
A bord de Nuage, léquipage féminin
Meule dOr, accompagné de leur chat Pungo,
ont quitté donc le port de Cambridge Bay après
plus de deux mois de travaux, réparations
et dans lattente de la débâcle des
glaces. A Cambridge Bay, de nombreux Inuit étaient
présents pour dire « au revoir »
à celles quils ont soutenues et aidées
depuis leur arrivée, il y a un an.
La navigation dans lOcéan Arctique est
très difficile et demande une attention de chaque
instant. En effet, les cartes marines de cette région
montrent de grands espaces blancs où aucun relevé
de profondeurs, dobstacles napparaissent.
Ainsi, cest à laide de leurs sondeurs
: lun horizontal (situé à lavant
du bateau) pour déceler les plaques de glaces
qui pourraient gêner lavancée du
bateau, lautre vertical pour la profondeur et
dun radar que Michèle et Sabrina évoluent
dans cette mer vierge de données.
Lors de la première partie de leur traversée
en 2001, le tracé de leurs positions faisait
clairement apparaître un parcours chaotique dessiné
par des vents changeants, des plaques de glaces, des
courants
Avancer de quelques milles peut se faire
en quelques heures ou en quelques jours.
Ces 60 jours de navigation, pour une aventure au
féminin « pas comme les autres »,
marqueront la complicité de Michèle
et Sabrina, dune mère et sa fille, à
tout jamais.
Les deux femmes écrivent et écriront
un nouveau chapitre dans lhistoire du grand
nord.
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Date
Titre |
14 août
2002
Communiqué de presse |
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Le premier équipage féminin dans le passage du nord
ouest espère larguer les amarres vers le 20 août
Le mythique passage du Nord-Ouest est à portée
de main pour l'équipage féminin de Meule d'Or
; seule est attendue cette fameuse débâcle
qui permettra à Michèle Demai et sa fille
Sabrina de naviguer dans le un dédale des glaces
un peu plus ouvert
Leur appareillage est prévu
aux alentours du 20 août. Jour J - 6.
Voici près de 2 mois que Michèle Demai et
sa fille Sabrina sont arrivées à Cambridge
Bay (petit village Inuit du Nunavut), accompagnées
du chat Pungo. Après avoir retrouvé leur voilier
Nuage, Michèle et Sabrina n'ont cessé de s'activer
pour que tout soit fin prêt pour la sortie du passage
du Nord-Ouest.
Entre les réparations diverses, la mécanique,
la remise en état du moteur et de l'électronique,
la révision et la consolidation du gréement,
suite à l'hivernage du bateau dans un froid intense
l'équipage mère-fille travaille d'arrache-pied
et peut se prévaloir de différents titre de
métiers : " Avec Sabrina, nous nous sommes amusées
à compter le nombre de boulots que nous avons faits
: mécaniciennes (démontage, entretien, réparation
du moteur et de tout ce qui va avec : alternateur, pompe
à eau, presse étoupe, démarreur, injecteurs
),
électriciennes - électroniciennes (installation
des nouveaux materiels, vérification des anciens),
plombiers (réparation des fuites dûes à
l'hivernage, remplacement des tuyaux, des joints, etc
),
peintres en bâtiment (
), forts des Halles (combien
de tonnes en 2 ans ?), menuisières, sableuses (la
machine à sabler de l'entreprise de construction
étant hors d'usage, sablage à la main de toute
la chaîne d'ancre (70 mètres) puis application
d'un galvanisateur à froid !), accastilleuses (mise
en place, vérification et entretien de tout l'accastillage),
téléphonistes, femmes de ménage et
d'intérieur, coiffeuses-manucures (séances
coupe de cheveux aux endroits emmêlés ou collés
par quelques bavures de peinture - séances manucure
pour venir à bout de tout ce qui englue nos mains
!), médecin (comment soigner les multiples cloques
des piqûres de moustiques ?), journaliste-écrivain,
photographes, camerawomen, webmaster, navigatrices (commande
et étude des cartes), etc. "
Avec force et courage
C'est au moyen d'une petite échelle, que les 2 tonnes
de matériels sont entassées sur Nuage, qui
domine la baie du haut de son ber improvisé. Les
conditions météo étant souvent capricieuses,
entre pluie, grand froid et beau soleil, Michèle
et Sabrina adaptent les préparatifs
Le soir,
fourbues et courbatures, elles continuent de faire l'inventaire
des travaux à terminer. Bien qu'il n'y ait toujours
pas de réelle nuit, le soleil reprend une ronde plus
habituelle et commence maintenant à se coucher timidement
en basculant pour un très court moment derrière
l'horizon
Opération réussie
Le samedi 3 août, grand jour pour Michèle,
Sabrina et surtout pour Nuage qui retrouve son élément
: " Nous avons mis Nuage à l'eau après
quelques dernières touches de peinture et d'antifouling,
à l'aide de 5 bulldozers et d'une équipe d'une
dizaine de personnes.. Grande opération qui s'est
bien passée.. Stress, cur battant. Ouf ! il
flotte. Aucune voie d'eau. Mais... Il y a encore tellement
de choses à faire... ", s'exclame Michèle.
Depuis la mise à l'eau du cotre en acier, l'équipage
de Meule d'Or doit faire preuve de vigilance, en effet,
" le dock est bardé de ferraille qui dépasse.
Les coups de vent se succèdent. Malgré l'amarrage
en toile d'araignée, le bateau cogne et l'étrave
plonge, se cabre, tressaute. Pour notre première
nuit de veille à bord, nous sommes secouées
comme des pruniers - dans le tambour d'une machine à
laver ou dans un shaker, au choix. Il fait froid. "
Les prévisions glaciaires de Peter Semotiuk
Cet
ingénieur en communications a fait le passage du
Nord Ouest sur Belvédère en 1989 et informe
régulièrement Michèle et Sabrina, qui
resteront en contact avec lui :
" I just looked at the ice charts for areas east of
Cambridge Bay, it seems to be starting to open up a little,
but still a lot of ice. I think you really do not need to
worry about rushing out too fast Mickie. I understand you
want to get going as soon as possible. But lets see what
happens with the ice out east, how it moves and so on. I
think you are OK for time yet. "
" Je viens de regarder les cartes des glaces pour la
zone à l'Est de Cambridge Bay. Cela semble s'ouvrir
un peu mais il y a toujours beaucoup de glaces. Je pense
vraiment qu'il est inutile d'appareiller trop tôt,
Mickie. Je comprends que tu aies hâte de tracer la
route mais attendons de voir ce qui va se passer dans l'est
ces prochains jours, comment la glace se déplace
et ce qu'elle devient. Je pense que tu es dans les temps.
"
Un survol de reconnaissance réalisé avec,
comme elles l'appellent, leur ami-ange gardien, Willy Laserich
(Adlair Aviation), pilote de l'extrême en Arctique
depuis 49 ans, confirme les prévisions de Peter Semotiuk.
Impressionnant
" Peut-être, et comme le suggère Peter,
devrions-nous attendre encore un peu ! La saison est vraiment
en retard, d'au moins quinze jours par rapport aux années
précédentes. "
Rappel : La sortie du Passage du nord ouest
Pour atteindre Québec, Michèle et Sabrina
ont établi leur route :
- 210 milles jusqu'à Gjoa Haven à slalomer
dans les glaces dérivantes,
- 250 milles jusqu'à la sortie du fameux Bellot Strait,
- 1 100 milles pour le tour de l'île de Baffin jusqu'à
l'entrée de la Baie d'Hudson
- puis, 1200 milles jusqu'à Québec.
Soit un total de 2 760 milles nautiques, une distance inférieure
de moitié au parcours que l'équipage de Meule
d'Or avait parcouru l'année dernière en partant
de Victoria le 2 juillet pour rejoindre Cambridge Bay.
Visiter aussi le site : http://micdemai.free.fr
Contact presse : Mille & une vagues – Anne Millet
(06 84 33 09 30) Centre Nautique – Face au 36, quai Alphonse
le Gallo –92100 Boulogne Tél. +33(0)1 55 38 98 20 – Fax.
+33(0)1 46 03 79 21 -
@ : 1000etunevagues@wanadoo.fr
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Date
Titre |
Juillet 2002
Communiqué de presse - Michèle Demai |
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En attendant la débâcle des
glaces
Depuis leur arrivée à Cambridge Bay (petit
village Inuit du Nunavut), vendredi 21 juin, Michèle
Demai et sa fille Sabrina saffairent sur Nuage dans
lattente de la débâcle des glaces et
de leur appareillage pour la sortie du Passage du Nord Ouest.
« Avec bonheur, nous commençons à retrouver
nos marques sur Nuage et sommes maintenant impatientes de
revivre à bord. »
Dès leur arrivée à Cambridge Bay, léquipage
féminin de Meule dOr a dû sadapter
aux conditions climatiques et à lété
de ces hautes latitudes. En effet, le jour y est permanent
et comme le dit si bien Michèle : « Nous en
perdons la notion de l'heure, le sommeil et notre latin
! Pungo (le chat) aussi ne sait plus comment faire avec
ce soleil qui ne se couche plus et la nuit qui narrive
jamais. ».
Le travail de Michèle et Sabrina sorganise
: nettoyage du bateau de fond en comble (intérieur
et extérieur), vérification complète
de tous les équipements, décapage manuel de
la coque et du pont dont la peinture a souffert des températures
extrêmement basses de l'hiver arctique. « La
préparation de ces grandes surfaces pour pouvoir
les repeindre s'avère épuisante dautant
que nous navons pas leau courante. On nous a
prêté un compresseur qui pompe leau dun
gros bidon pour lavoir sous pression puis la fait
passer dans une sorte de chaudière pour quelle
ne gèle pas. Résultat : quand cest trop
chaud, on se brûle les mains sur le pistolet ! Et
lorsque le fameux bidon est vide, il faut appeler le camion
citerne pour le remplir. Lessivage au jet et au balai brosse,
puis à la grattouille imbibée de produit corrosif,
ensuite grattage à la palette, ponçage, et
rinçage de temps en temps seulement pour économiser
la précieuse eau. De plus, et vu quil ny
a plus de neige à terre, nous sommes envahies de
poussière et nos cheveux deviennent des tignasses
ingérables. Oubliées aussi les mains soignées
de parisiennes ! raconte Michèle Demai. Mais le boulot
progresse. Nous avons reçu les 80 kgs de fromages
Meule dOr expédiés par Entremont, l'accastillage
Plastimo et la corderie Lancelin. Gag : en nettoyant les
fonds (sous le plancher) nous avons retrouvé un paquet
de gruyère Meule dor : impeccable et toujours
délicieux après ses mois dhivernage
! »
Des conditions météo extrêmes
Entre blizzard, pluie et soleil, Michèle et Sabrina
adaptent leurs travaux. Ainsi, les jours de blizzard, il
leur est impossile de travailler dehors : « Le vent
souffle, glacé. La rivière qui se jette dans
la mer se reprend en partie. La banquise s'en va et puis
revient ». Mais lorsque le soleil réapparaît,
avec lui, arrivent des nuées de moustiques ! La température
peut dépasser les 12°C, « j'en arrive à
avoir trop chaud. On se croirait en plein Sahara avec cette
même terre ocre autour de nous mais au bord dun
océan congelé. ».
Et un paysage digne dune carte postale
« A quelques kilomètres du village, de l'autre
côté de l'île, l'océan glacial
arctique s'étend jusqu'à l'infini dans toute
sa splendeur et se confond avec le ciel où s'effilochent
de grands morceaux de nuages de vent. A terre, des kerns
ponctuent le chemin
La toundra brune se parsème
de petits lacs au bord desquels commencent à s'épanouir
les fleurs de l'été.
Après une autre journée glacée, il
semble qu'il fasse meilleur aujourd'hui. L'embouchure de
la rivière s'est complètement libéré
et les hydravions ont commencé leur ronde. Des skidoos
abandonnés sur la glace sont sur le point de basculer
dans leau. Leurs propriétaires vont les récupérer
en barque. Au bord de la rive, la mer frissonne et se remet
à chanter
.
Le soleil aussi change. Il nous inonde maintenant dès
minuit de couleurs roses - signe quil commence à
descendre - alors que depuis notre arrivée sa lumière
restait toujours très diaphane. Encore deux semaines
de jour complet et puis nous pourrons de nouveau fêter
son lever et son coucher
».
La sortie du Passage du nord Ouest
Michèle et Sabrina espèrent pouvoir mettre
Nuage à leau aux alentours du 25 juillet si
la débâcle des glaces le permettent, puis appareiller
de Cambridge Bay vers le 5-7 août pour la sortie du
passage du Nord Ouest.
Pour atteindre Québec, Michèle et Sabrina
ont établi leur route :
- 210 milles jusqu'à Gjoa Haven à slalomer
dans les glaces dérivantes,
- 250 milles jusqu'à la sortie du fameux Bellot Strait,
- 1 100 milles pour le tour de l'île de Baffin jusqu'à
l'entrée de la Baie d'Hudson
- puis, 1200 milles jusqu'à Québec.
Soit un total de 2 760 milles nautiques, une distance inférieure
de moitié au parcours que léquipage
de Meule dOr avait parcouru lannée dernière
en partant de Victoria pour rejoindre Cambridge Bay.
Site internet : http://micdemai.free.fr
Contact presse :
Mille & une vagues – Anne Millet (06 84 33 09 30) Centre
Nautique
Face au 36, quai Alphonse le Gallo – 92100 Boulogne
Tél. +33(0)1 55 38 98 20 – Fax. +33(0)1 46 03 79 21 - E-mail
: 1000etunevagues@wanadoo.fr
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Date
Titre |
Juin 2002
Communiqué de presse - Michèle Demai |
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Deux femmes et lOcéan glacial arctique
Michèle Demai et sa fille, Sabrina, ont quitté
Paris, mardi 18 juin, pour rejoindre Cambridge Bay (village
Inuit du Nunavut en Arctique canadien), doù
elles appareilleront pour la sortie du passage du Nord Ouest
à la voile, dès la débâcle des
glaces. Soutenues par leur partenaire Meule dOr, elles
sont le premier équipage féminin à
franchir ce passage mythique.
Pour
Michèle Demai, lidée du passage du Nord-Ouest
(route maritime reliant l'océan Atlantique à
l'océan Pacifique à travers l'archipel Arctique
canadien) est née en 1997. Depuis longtemps déjà,
elle rêvait de lArctique, de suivre les traces
des illustres explorateurs, tels que Roald
Amundsen et de découvrir non seulement la fascination
des glaces, mais également les populations Inuit.
Mille après mille, Michèle a acquis dans des
conditions souvent difficiles lexpérience de
la navigation polaire. Depuis 1990 et après plusieurs
hivernages dans les glaces dAlaska, le grand Nord
est devenu sa terre ou plutôt ses eaux de prédilection
! Cest sur Nuage, un monocoque en acier de 13 mètres
de long, quelle navigue dans ces eaux polaires, séduite
par la magie des glaces, le grand froid et lArctique.
En arrivant aujourdhui à Cambridge Bay, Michèle
sest réjouie : « Je suis heureuse davoir
quitté la chaleur estivale de Paris pour retrouver
le froid (plus de 40 degrés de différence),
la neige et les glaces. Nous étions inquiètes
en regardant les cartes et en voyant que la température
était de 2°C, nous avions peur que la débâcle
survienne trop tôt
» Le trio composé
de Michèle, Sabrina et Pungo, le fidèle chat,
a enfin retrouvé Nuage
qui après avoir
passé plus de 6 mois dans des températures
pouvant aller jusquà 40°C, sollicite
quelques travaux et aménagements. Par ailleurs, leur
arrivée dans le petit village Inuit du Nunavut a
été accueillie chaleureusement par ses habitants,
qui depuis le 1er octobre 2001, veillent sur Nuage.
En effet, Le 2 juillet 2001, léquipage féminin
appareillait de Victoria (ville de Colombie Britannique
sur la côte Ouest du Canada) pour franchir le passage
du Nord Ouest. Mais lhiver arctique sinstallant,
leur progression devenait difficile
elles accostèrent
ainsi le 1er octobre à Cambridge Bay après
avoir parcouru plus de 5 000 milles, soit 10 000 km environ,
dont plus de 2 000 milles au-dessus des 60e.
En attendant la débâcle des glaces (fin juillet-début
août), Michèle et Sabrina prépareront
Nuage et, bien que parties de Paris avec plus de 250 kg
de bagages, attendent un container de 300 kg, dans lequel
elles récupèreront divers matériel,
la grand voile et surtout les 80 kg de fromage Meule dOr
! Puis, elles largueront les amarres pour la sortie du passage
du Nord Ouest qui les mènera bien au-dessus du Cercle
Polaire et du 70e parallèle avant de descendre le
long des côtes atlantiques canadiennes pour rallier
Québec. « Le parcours pour rejoindre le Québec
devrait être : Gjoa Haven (fief d'Amundsen
de 1903 à 1906), Bellot Strait, Mer de Baffin,
Labrador, Terre Neuve et Québec. 2 ou 3 mois de navigation
environ selon les conditions glaciaires pour 2 500 milles
(5 000 km)», explique Michèle Demai.

Itinéraire prévu pour la
deuxième partie de l'expédition ( tracé
en jaune) |
Cette aventure hors de lordinaire est dautant
plus forte quelle est partagée par une mère
et sa fille. Très tôt, lune a su transmettre
à lautre son amour de la voile et lui enseigner
les bases de la navigation. Très vite, une autre
forme de complicité sest instaurée entre
elles, celle qui peut unir deux passionnées devenues
deux équipières confrontées à
une autre dimension : lArctique. Au-delà de
leur lien familial, cest surtout la confiance que
Michèle et Sabrina ont lune envers lautre
et lassociation de leurs forces mentales respectives
qui leur ont permis de mener à bien cette expédition
au parfum dextrême.
Un voyage, une expédition, une aventure entre deux
femmes et locéan glacial arctique.
Contact presse :
Mille & une vagues – Anne Millet (06 84 33 09 30) Centre
Nautique
Face au 36, quai Alphonse le Gallo – 92100 Boulogne
Tél. +33(0)1 55 38 98 20 – Fax. +33(0)1 46 03 79 21 - E-mail
: 1000etunevagues@wanadoo.fr
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Date
Titre |
14 janvier 2002
Deux femmes dans le passage du Nord Ouest en voilier |
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Pour la première fois, deux femmes (une mère
et sa fille) ont navigué en Arctique sur les
traces des grands découvreurs polaires. Michèle
Demai, journaliste-écrivain, et sa fille Sabrina
Thiery, docteur en astrophysique, accompagnées
de la mascotte du bord, le chat Pungo, viennent de
parcourir plus de 5.000 milles nautiques (environ
10.000 kilomètres), dont 2.000 milles au-dessus
des 60èmes et du cercle polaire arctique.
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Le bateau est actuellement à Cambridge Bay
depuis le mois d'octobre 2001, et passe son premier
hivernage.
Michèle Demai qui est aussi la marraine du
Vagabond, vient
de nous annoncer la mise en ligne de son nouveau site.
Vous pourrez y trouver les informations concernant
la première étape du voyage, les photos
de cette aventure ainsi que des informations sur les
différents passages de cette route en voilier.
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L'équipe repartira en juin :
" Pour la suite du voyage, nous comptons repartir à
Cambridge Bay en juin et remettre le bateau à l'eau
dès le dégel et la débâcle de
la banquise pour sortir du passage du Nord Ouest et descendre
par la mer de Baffin, Labrador, Terre Neuve jusqu'au Québec.
"
Michèle Demai
Visiter le site : http://micdemai.free.fr
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